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ADRIC : Une success story profitable à tous les partenaires !
Lancé dans le cadre de l’appel à projets 2019 du Plan Marshall, le projet ADRIC (Automatic Defect Recognition in Industrial Control) touche à sa fin après 4 ans de développement plutôt profitable pour tous ses porteurs : X-RIS, Euresys et Optrion du côté industriel ; et l’IPSGroup de l’UCL et SystMod de l’ULG pour l’apport scientifique.

 

Si la Région a engagé près de 2 millions d’euros sur ce projet, elle peut aujourd’hui se targuer d’avoir largement amorti et rentabilisé cet investissement puisque le chiffre d’affaires cumulé des partenaires pour les produits développés dans le cadre de ce projet atteint déjà aujourd’hui 11 millions d’euros.

« Il y a une progression et une évolution notable depuis le début du projet », nous explique Christophe Greffe qui a coordonné le projet pour X-RIS. « Notre entreprise a augmenté son chiffre d’affaires de 75%, en partie grâce à ce projet. Du côté d’Euresys, l’augmentation sur ces 4 dernières années est de 120%, ce qui est considérable ! Le troisième partenaire industriel, Optrion a également progressé avec 50% de CA. Mais c’est moins lié au projet ADRIC dans leur cas. » Et Christophe Greffe de citer encore le développement des structures. « X-RIS est passé de 13 à 21 membres du personnel, et Euresys, de 45 à 60 personnes. Optrion a également grandi. Et ces engagements ont tous été réalisés au niveau régional. Nous sommes vraiment dans une démarche de développement local. »

A noter encore que durant cette période X-RIS a procédé à un management buyout (MBO). En d’autres termes, la société appartient aujourd’hui à ses travailleurs : 95% des employés sont actionnaires. « C’était une volonté des fondateurs et nous sommes très heureux de cette évolution. »

Côté partenaires de recherche, les succès sont également au rendez-vous puisqu’il y a eu 11 publications scientifiques et 2 thèses de doctorat réalisées dans le contexte du projet.

La vision, un marché international

L’objectif de ce projet ADRIC était l’utilisation de l’intelligence artificielle pour permettre la détection automatique de défauts dans des pièces lors du contrôle qualité dans le processus industriel. Ces contrôles de qualité sont effectués via radiographie (X-RIS), par vision (Euresys) ou par shearographie (Optrion). L’analyse des images peut aujourd’hui être assistée par une IA, ce qui permet un gain de temps considérable puisque dans 90% des cas, quand il s’agit de défauts classiques, l’IA est tout à fait fiable. L’opérateur peut ainsi se concentrer sur les pièces qui nécessitent une analyse plus pointue.

Pour les produits développés dans le cadre du projet ADRIC, le marché est essentiellement international. Il n’en reste pas moins que tous les partenaires ont une nouvelle gamme de produits dont la commercialisation s’étale dans le temps. Euresys touche une clientèle dans le domaine de la vision notamment en Asie via ses distributeurs. X-RIS s’adresse plutôt à des sociétés aéronautiques internationales (Québec, Chine, France, Allemagne, etc.). Le projet ADRIC a d’ailleurs abouti à leur première gamme de produits standards. Cinq exemplaires de l’un de ces produits ont déjà été vendus. Ce qui est loin d’être négligeable puisqu’il s’agit de machines dont le coût approche le demi-million d’euros.

« La spécificité chez les partenaires », explique encore Christophe Greffe, « c’est l’approche ‘user friendly’. L’utilisateur doit être aidé dans son travail. Cela nous permet véritablement de nous démarquer de nos concurrents dans ce marché de niche qu’est la vision. »

Aujourd’hui, X-RIS a grandi au point d’avoir décidé d’installer ses locaux au Sart Tilman. Un déménagement sur les hauteurs de la Cité ardente qu’Euresys a également réalisé dernièrement.

Un projet ADRIC 2 ?

Euresys a la vision industrielle dans ses lignes stratégiques. Ils souhaitent donc aller plus en profondeur. Un projet est donc en cours de discussion via Euresys pour développer une suite de projet toujours sur l’intelligence artificielle. Il s’agit du projet AICube. « X-RIS de son côté va le faire sur fonds propres », nous explique Christophe Greffe. « Le consortium autour du projet ADRIC ne sera pas renouvelé. Tout le projet s’était très bien passé, mais les objectifs stratégiques de chacun des partenaires ne sont simplement plus les mêmes. »

 

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