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Appel 25

R&D

SOLAR GNEXT
Ces dernières années, la technologie émergente pour les centrales solaires à concentration (CSP : Concentrated Solar Power Plant) est celle qui présente un récepteur central localisé au sommet d’une tour de 200m de haut et qui utilise un sel fondu comme fluide caloporteur. L’avantage d’utiliser du sel comme fluide caloporteur est de pouvoir le stocker à haute température, constituant de la sorte une réserve d’énergie thermique. Ce stockage autorise un fonctionnement sans apport d’énergie solaire pendant une durée allant jusqu’à 17 heures ce qui permet la production d’électricité 24h/24.
Ce marché évolue fortement avec la réduction des coûts et la concurrence de la solution photovoltaïque+ batterie qui constitue une menace très importante pour le CSP thermique. Pour rester compétitif, les différents acteurs cherchent à améliorer le rendement de leurs centrales CSP et à développer la nouvelle génération des
centrales solaires à tour. Ceci implique d’augmenter la température (565 à 730°C) du fluide caloporteur en sortie du récepteur solaire et, par conséquent, d’augmenter la température dans les tubes du récepteur (700 à 850°C).
Le récepteur solaire constitue déjà l’élément le plus critique de la centrale du fait des hautes densités de flux d’énergie solaire à collecter et des cycles jour/nuit associés à des variations de température importantes. L’augmentation de la température de fonctionnement constitue un nouveau challenge et nécessite le développement d’une nouvelle génération de récepteur solaire. L’objectif de ce projet est d’étudier les matériaux et les fluides caloporteurs capables de fonctionner dans ces conditions extrêmes et de fournir les performances requises tout au long de la durée de vie de la centrale.

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