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Dinec Assembly by HTS, un nouveau membre en quête d’échange
À tête de Dinec Assembly by HTS, se trouvent aujourd’hui Thierry Levintoff et Michel Hemberg, tous deux actifs dans différentes sociétés d’un groupe d’envergure internationale qu’ils ont créés ensemble il y a 21 ans (Lisam Systems, MegaByte, WikiChemia, Infoserv etc.).
En rejoignant le Pôle MecaTech. leur volonté était de mieux connaitre les acteurs de cet écosystème. Rencontre avec ces entrepreneurs, pour le moins audacieux.

 

Comment le projet de Dinec Assembly by HTS a-t-il été lancé ?

Il s’agit vraiment de la résultante d’un concours de circonstances et de rencontres opportunes. À l’origine, nous sommes tous les deux issus d’un tout autre secteur, Thierry Levintoff était directeur général Eurodye-CTC et y est toujours, une entreprise belge de chimie textile, spécialisée dans la production et la fabrication de produits chimiques destinés à l’industrie textile. Mon partenaire Michel Hemberg est lui issu du monde informatique après être passé au développement et à la direction de différentes sociétés dans le secteur IT. Nous avons voulu créer ensuite notre propre société spécialisée dans le développement et la commercialisation de logiciels dédiés aux secteurs chimique, gazier, cosmétique et médical. C’est ainsi que Lisam Systems est né en 1999. Après quelques années, nous sommes parvenus à en faire une entreprise florissante. Actuellement, l’entreprise devenue un groupe (toujours dans nos mains et donc groupe, bien belge) compte parmi ses clients de grands comptes internationaux comme L’Oreal ou Total. Le groupe emploie près de 380 personnes, dont plus de 200 ingénieurs. En 2022 nous aurons plus de 450 emplois, la croissance étant toujours présente.

Puis, il y a 7 ans, la Région wallonne nous a demandé d’analyser un dossier. Il s’agissait de la société Dinec International. Elle était active dans la gestion d’accès et le contrôle énergétique, elle gérait à la fois le hardware et le software. 28 personnes travaillaient pour cette petite entreprise. Nous l’avons très rapidement rachetée. Mais cette entreprise était trop petite pour se permettre d’avoir un outil de production hardware ultra-moderne. Nous avons alors recherché il y a déjà 3 ans une petite société dont le métier du développement hardware était son core-business et qui travaillait donc pour plusieurs clients. Nous sommes tombés sur HTS (High Technology Systems), cette société était en redressement judiciaire, le propriétaire était trop âgé pour que les banques puissent le suivre dans un nouvel emprunt. Ce n’était pas à proprement parler notre métier, mais après avoir rencontré ce propriétaire, nous avons eu envie d’aller plus loin dans ce projet et nous avons repris la société en lui évitant la faillite. En 3 ans, nous avons construit une toute nouvelle usine agréée ISO9001.

À quoi ressemble votre activité aujourd’hui ?

Nous sommes aujourd’hui installés dans un bâtiment neuf à Hannut. Notre objectif était d’avoir une usine très moderne pour la production de cartes électroniques

On pourrait être tenté de croire, dans ce secteur, que tout produire en Chine reste moins cher, mais nous sommes convaincus que ce n’est pas le cas. Nous avons dans notre région un véritable savoir-faire. Si vous le combinez à l’automatisation des lignes et la créativité dont nous pouvons faire preuve, nous sommes capables d’être compétitifs.

D’autant que nous ne nous contentons pas de produire des cartes électroniques, nous développons également des prototypes pour des clients et nous proposons également comme dit ci-avant un service de réparation, voir même de reconditionnement des cartes électroniques.

Quelles sont vos perspectives d’avenir ?

La société Dinec Assembly connaît déjà une forte croissance. En 3 ans, nous sommes passés de 1,5 million de chiffre d’affaires à près de 4 millions, nous employons 31 personnes (18 il y a 3 ans) et nous avons un portefeuille de près de 60 clients aujourd’hui. 85% de notre chiffre d’affaires est réalisé plutôt en Belgique, mais nous sommes prêts à nous tourner vers des clients plus internationaux.

Actuellement, même si nous sommes bénéficiaires (malgré une année difficile et la difficulté d’accès aux composants qui freine notre croissance), la rentabilité n’est pas notre leitmotiv. Nous réinvestissons tout dans cette optique de croissance tournée vers la nouveauté.

Du fait d’être agréé ISO9001, cela nous donne accès à certains secteurs très pointus. Nous avons investi dans une salle blanche et dans des systèmes de « repairing ». Nous proposons déjà de remettre en service des anciens équipements, mais nous espérons également pouvoir récupérer des composants sur des appareils qui ont été sortis du circuit. Ce serait une bonne façon de compenser l’indisponibilité actuelle des composants et de combattre l’obsolescence programmée.

Qu’attendez-vous du Pôle MECATECH aujourd’hui ?

Nous sommes à la fois à la recherche de nouvelles compétences, mais aussi d’échanges avec d’autres acteurs du secteur. Notre envie est de voir si des complémentarités sont possibles avec d’autres partenaires. En d’autres termes, nous sommes désireux de mieux appréhender cet écosystème pour apprendre, mieux comprendre, mais aussi apporter notre expérience et notre expertise dans l’élaboration de projets innovants, créatifs et porteurs pour la région.

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